Fressengeas - Valadeau

    Jean Derechauvette dit chasseur d'or                                Etude patrimoniale contributive de généalogie, fondée sur les actes notariés du 14/11/1672 et du 17/09/1695  .   Baptisé le 12 mai 1652 (dimanche) - Pressac (86) 

Décédé le 10 juin 1703 (dimanche) - Pressac (86) , à l’âge de peut-être 51 ans
Fils de Panthaléon Derechauvette et de Marie Dugué, décédée avant 1668,il hérita des biens de celle-ci,situés au village des Fouines. «  à cause de deffuncte Françoise Dugué sa mère concistants i ceux dictz biens tant en maisons granges, jardins, prez, vignes terres « 

Il afferma ces biens(sauf un taillis),devant notaire,le 14 novembre 1672 à Georges Autefont,propriétaire au village de Chambon et demeurant au village de Chardat,paroisse de Pressac.

La ferme(contrat de location ou bail) était attribuée pour une durée de 5 ans,au prix de 9 livres par an,payable chaque année à la St Martin, le 11 novembre,soit 45 livres pour 5 ans.

• Georges Autefont en septe1mbre 1695,avait avancé 4 moutons à 40 sols chacun,soit 8 livres,sur
  le prix de son loyer (9 livres).(1)

• Pour information,le prix du fermage (location) d'un hectare de terre en 2013 est de 1800 euros.(2)
  Mais la comparaison entre les 2 époques est très difficile,tant les situations sont différentes.

-On peut quand même rapprocher ce tarif,du prix 100 sols (5 livres) payé au 18 ème siècle pour
un labourage de 12 arpents (4 ha 10 a) ,ce qui avec des vaches,sans moyens mécaniques, est un énorme travail ! (3)

-Il est possible d'affirmer,sans trop de risques d'erreur,que cette location constituait pour Jean
Derechauvette,un appoint sérieux à ses revenus.

C'était l'équivalent d'un apport de 9 moutons supplémentaires par an,ce qui, à une époque où beaucoup de gens mourraient de faim,peut faire considérer que Jean était un homme de condition aisée,surtout si l'on tient compte des revenus qu'il tirait de ses terres au villages des Granges,puis de la Renaudrie et aussi de ses moulins.

Il a sans doute bénéficié de cette location,jusqu'à sa mort. En effet,le bail a été renouvelé tacitement,
au moins 5 fois. En 1695,il a abandonné le prix de ce loyer sur 5 ans (45 livres) à l'apothicaire Jean
Corderoy pour le rembourser des soins et médicaments qu'il avait prodigués à la famille
et surtout à son beau-père Michel Morillon décédé en avril 1690.

Par JC Valadeau -11-09-2014 (son petit-fils au 7ème degré)

Bibl : (1) http://www.mouxalaric.fr/monnaie.htm
(2) http://www.net-iris.fr/indices-taux/immobilier/53-indice-fermage-calcul-prix-fermages-agricoles
(3) http://gperilhous.free.fr/MGenealogie/Cours/Annexes/Prix.html