La Rochepot, monument emblématique de la Bourgogne Médiévale

Note partagée

La Rochepot, monument emblématique de la Bourgogne Médiévale
Situation

En Haute-Bourgogne. Sur la route des grands crus classés de la côte viticole beaunoise. Meursault, Pommard, Volnay, Auxey-Duresses, autant de noms qui font de ce territoire un haut-lieu du tourisme international. A une heure de Dijon et sa gare TGV desservant Zurich en 2h25 mm.
A 35 km du Creusot-Montceau-les-Mines et sa gare TGV desservant Paris en 1h18 mn. A 2h20 mn de Genève en voiture. Sur l'ancienne voie de l'étain qui joignait la Saône à la Seine dès la période de l'âge du Bronze. A 546 m d'altitude, surplombant la vallée depuis son éperon rocheux.
Description

Le domaine, un des sites les plus visités de Bourgogne, d'une superficie de 28 ha environ dont une quinzaine d 'un seul tenant, se compose d’un château fortifié avec double pont-levis et barbacane, au Nord un grand bâtiment dit "les communs" et en contrebas côté Est, une tour carrée dite "Tour Porée". Sur une plateforme supérieure, sont encore visibles des vestiges de l'ancien château.

Historique
Des ruines attestent la présence d’un ancien château au 12ème siècle mais un peu à l’écart de l’actuel château.
Au 13e siècle, la famille de La Roche commença l’édification d’un nouveau château, avec dans un premier temps, une chapelle de style roman auprès de laquelle, un puits de 72 mètres de profondeur fut creusé. Les familles de Thil, de Beaujeu et Savoie se succédèrent à la tête de la Seigneurie de la Rochepot entre le13e et le début du 15e siècle et firent progressivement construire une enceinte fortifiée et des tours agrandissant la structure existante. En 1413, Régnier Pot, Chevalier du Berri, Chambellan du roi de France et Conseiller du Duc de Bourgogne, entreprit de nouvelles fortifications au nord-ouest, protégées par un talus, des casemates et enfin la tour dite « Marlot » au nord-est qu’il termina. Son petit-fils, Philippe Pot, y fit à son tour des aménagements. C’est à son époque qu’on construisit les fortifications de l’entrée comportant de fausses-braies, la barbacane protégeant l’accès du château et les pont-levis.
Il fit construire également le corps de logis avec de grandes pièces comme la grande salle du rez-de-chaussée et la chapelle haute. Le donjon et la tour de « Beaune » datent également de la seconde moitié du 15e siècle.
A la Renaissance, le château est transmis au connétable Anne de Montmorency époux d’ Anne Pot (nièce de Philippe). Il fut le maître d’oeuvre du Château d’Ecouen et de la rénovation du château de Chantilly. A son époque la décoration et l’architecture du château s’enrichissent : la tour de Beaune est surmontée d’un dôme à l’italienne couvert d’ardoises et la chapelle haute est dotée d’une grande fenêtre à remplage.
Au décès de Charles d’Angennes (héritier de la famille de Montmorency), en 1640 le fief revient au Cardinal de Retz. Il est ensuite vendu au premier président du Parlement de Bourgogne : Pierre Legoux de la Berchère.
En 1645, une tempête provoque de gros dégâts sur les toitures et les cheminées. La veuve du président du Parlement divise les grandes pièces pour rendre l’ensemble du logis plus agréable à vivre et plus facilement habitable.
En 1792, le domaine est réquisitionné par l’Etat, déclaré bien national puis vendu aux enchères en 1799. Ce qui avait été édifié en plusieurs siècles est très rapidement détruit .Le château est entièrement ruiné. En 1810, il ne reste que la grande façade du corps de logis à l’est, une partie de la tour du colombier, de la tour Marlot et la tour de Beaune dans son ensemble.

Une restauration exemplaire
A la fin du 19ème siècle, la femme du Président de la République Sadi Carnot, fait en cadeau à son fils ainé, le colonel Sadi Carnot, les ruines du château de La Rochepot. Ce dernier ne prévoit au départ que de restaurer la Tour de Beaune, restée pratiquement intacte, pour y passer quelques permissions. Puis il se prend au jeu et il engage Charles Suisse, architecte en chef des Monuments Historiques en Bourgogne et en Savoie à qui on doit notamment la restauration à Dijon de la Cathédrale Saint Bénigne, le Palais des Ducs et le château de Thoisy-la-Berchère. Cet architecte s’associe avec un sculpteur Xavier Schanosky, auteur de toutes les sculptures intérieures et extérieures du château. Ces deux hommes vont relever les ruines et donner au château l’aspect qu’on lui voit aujourd’hui.
De1899 à 1902, on déblaie le puits, et l'on reconstitue la chapelle du 13ème siècle, on reconstruit la courtine ouest, les écuries, la barbacane, puis la maçonnerie de la Tour Marlot est achevée en 1903.
En 1905, les murs des corps de logis sont édifiés. Les décors, peintures et sculptures intérieures sont conçues de manière à respecter la vraisemblance historique, il s’agit bien de reconstituer à l’identique ce qui devait exister à la fin du 15ème siècle.
En 1909, deux bâtiments complémentaires sont construits : la « Tour Porée » située sur la route allant au village et les communs. Ils sont destinés au personnel du château : gardien, jardinier, chauffeur. Les dépendances abritent le garage à voiture, le réservoir à eau et le bûcher.
L’architecture médiévale a été entièrement respectée, donnant au château l’aspect qu’il a aujourd’hui, c'est-à-dire un château de style gothique flamboyant tardif.
Les fouilles archéologiques et le déblaiement des ruines, l’étude des nombreux vestiges archéologiques ont permis la reconstitution d’éléments architecturaux.
En matière de restauration, l’architecte plus que soutenu dans son ouvrage par le Colonel Sadi Carnot, fut d’une grande rigueur scientifique. Le travail préalable à la restauration de l’édifice fut même une source d'inspiration pour l’architecte Bodo Ebhardt, spécialiste des fortifications médiévales à qui l’Empereur Guillaume II avait confié la restauration du château du Haut-Kœnigsburg en Alsace.

Le château
Bien protégé à la fois par une barbacane, de fausses braies, un pont-levis surmonté d’un mâchicoulis, il est défendu par des meurtrières, des archères-canonnières, deux tours rondes reliées entre elles par deux chemins de ronde comme l’était également le donjon carré au 15e siècle. Les deux chemins ont encore leurs créneaux fermés par des petits volets de bois, celui qui relie la tour Marlot à l’ancien donjon possède ses mâchicoulis à encorbellement externe. Le pont-levis protège l’entrée de la porte charretière en bois. Au dessus de la porte on peut voir les armoiries de la famille Pot sculptées dans la pierre : « écartelé aux 1?4 d’or à la fasce d’azur, au 2/3 échiqueté d’argent et de sable, à deux cimeterres de gueules mis en face l’un de l’autre, virolés, enchés et ridés d’or qui est de Cortiambles ». Le blason est surmonté d’un cimier de couleur platine, avec grille dorée et aigle d’azur entouré du collier de la Toison d’Or.
Après avoir franchi la grille d’entrée située sur le pont dormant, l’entrée du château est possible à la fois par la grande porte en bois du pont levis et la porte piétonne.
A l’intérieur de la porterie, subsiste un ancien logement sur trois niveaux non occupé, et non réhabilité. Au centre de la cour, un puits ouvragé est la copie conforme de celui que l’on peut admirer à l’Hôtel-Dieu de Beaune. Entouré de sa couronne de fer forgé, il est d’une profondeur de 72 m. Creusé à la main au 13e siècle, son exploration a permis de découvrir un réseau de grottes naturelles maintes fois visitées depuis 1963. Après la Révolution Française de 1789, le puits avait été complètement comblé avec des pierres de la démolition, il fallut donc les retirer au moment de la reconstruction du château, mais nul n’y découvrit de trésor comme les légendes locales l’avaient prétendu. La cour est verte de buis et fleurie. Après l’avoir traversée, passant également une porte sculptée d’un écu aux armes des Beaujeu, on découvre une terrasse surplombant l’ensemble de la cour et de ses plantations. Non loin, le four banal auquel les villageois avaient accès pour cuire leur pain, en payant un droit de ban ou droit d’usage.
Les bâtiments s’articulent tout autour de cette cour intérieure. Ils sont couverts à la fois de tuiles vernissées, d’ardoises voir de bardeaux de bois. D’une manière générale, les corps de logis sont percés de portes et fenêtres de formes diverses : porte avec arc en accolade et clé à crossette, porte surmontée d’archivoltes à crochets et fleurons avec gâble orné de phylactères comme pour la Tour de la Vierge, fenêtres à meneaux avec leurs embrasures moulurées. Le décor extérieur est constitué de petits détails charmants : l’escargot au-dessus de la porte d’entrée du logis privé, la gargouille dans l’angle du bâtiment des corps de logis et de la chapelle, représentant une paysanne portant une cruche, le décor végétal formé d’un rameau de vigne et d’un feuillage de chêne de la Tour de la Vierge. Au-dessus de la porte d’une des tours d’escalier, on retrouve les armoiries de Régnier Pot avec une Vierge à l’Enfant polychrome. Une autre statue de la Vierge à l’Enfant se trouve également dans la chapelle. Le château est ouvert à la visite une grande partie de l’année et les salles ouvertes au public ont été aménagées dans le style médiéval avec des décors intérieurs reflétant son histoire.
La décoration de Charles Suisse s’inspire fortement du 15ème siècle et notamment des tapisseries appelées « Mille fleurs ». L’ensemble du château comporte plus d’une trentaine de pièces. Aux étages des corps de logis, se trouvent des salles emblématiques du château : la chambre du Seigneur, la Chapelle Haute, et la chambre des enfants.

Rez-de-chaussée
La chapelle
Sa première fondation date selon une charte, de 1128. Cependant l’actuelle chapelle n’a pas de datation précise. Malgré des fouilles menées de 1899 à 1900, on ne saurait dire s’il s’agit de la chapelle du 12e siècle ou du 13e siècle. La chapelle selon Charles Suisse aurait été plus longue, son abside démolie au 15ème siècle afin d’épaissir la courtine nord, et d’établir un chemin de ronde. Elle aurait été transformée en cellier, le premier étage servant de corps de garde. Elle est bien orientée. Son architecture est d’une seule nef avec deux piliers centraux et des culs de lampes soutiennent les voûtes d’ogives.

La Salle des gardes
Cette pièce solennelle à vocation militaire est ornée d’une grande cheminée de style Renaissance en belles pierres de taille, avec des piédroits moulurés et un manteau sans ornement particulier. Deux petites fenêtres ont été percées afin d’y amener plus de clarté. Le plafond est à poutres peintres de couleur. La pièce a été agrandie et réunie à une autre salle, la jonction est visible par une grande arcade en forme d’anse de panier supportée par deux colonnes. Le sol est constitué de dalles en pierre de Bourgogne. Accessible depuis cette salle, deux caves: l'une assez grande, l'autre petite, située dans le sous-sol de la Tour de Beaune, est joliment voûtée. Une porte avec moulures et arc en accolade surmontée d’un jour, permet d’accéder à la chambre du Capitaine.

La chambre du Capitaine
Il s'agit d'une pièce circulaire avec archères-canonnières, sol de carreaux de terre cuite vernis, son plafond à poutres reposant sur des corbeaux. Une porte peinte en rouge, vert et bleu, la couleur brune du sol de tomettes, les rideaux tendus sur les murs réchauffent la pièce.

La cuisine
Elle est à l’image des pièces précédentes avec son plafond à poutres apparentes, la pierre non enduite, mais le sol est fait d’un carrelage datant de l’époque de la reconstruction. Un fourneau monumental a été installé au centre de la pièce. L’originalité de ce dernier vient de l’évacuation des fumées qui passe par le sol, sous le carrelage et ressort par une cheminée de pierre.
Lors des travaux de reconstruction, l’architecte a pensé amener une touche de modernité afin d’obtenir un confort que ne possédait pas les châteaux médiévaux et notamment un chauffage central à circulation d’eau chaude dont la chaudière se confond avec le fourneau de la cuisine. La cuisine disposait d’un monte-plat permettant de desservir la chapelle haute.

La Salle à manger
Elle est spacieuse, avec ses plafonds à la française reposant sur des corbeaux moulurés, son sol de carreaux ocre jaune et rouge en damier. Les plafonds sont l’œuvre de Xavier Schanosky, avec des solives portant à chaque extrémité des engoulants (têtes de dragon) ou des anges portant des phylactères sur lesquels sont peintes deux devises : « Ne quid Nimis » (Rien de trop) et « Carpe Diem »(Cueille le jour présent) . Les murs sont peints d’une couleur sable, avec de nombreux motifs exécutés au pochoir. Ces motifs sont d’origine végétale (feuille de chêne et de lierre, raisin, fraise des bois, géranium sauvage, pissenlit, pervenche). Ils alternent avec le monogramme de la famille Carnot : un double « C » en lettre gothique enserrée d’une cordelette nouée. L'ensemble fait appel à l’imagerie médiévale mais leurs formes géométriques et stylisées sont plus proches du style ayant cours à l’époque de la reconstruction du début du 20e siècle : l’Art décoratif
Le manteau de l’imposante cheminée Renaissance est rehaussé d’un blason de la famille Pot entouré des écus de tous les seigneurs ayant possédé la demeure. Une seconde cheminée comporte les armoiries de la famille Carnot : "d’azur à trois merlettes d’argent accompagnées d’une étoile ». Une partie du château a été aménagée de manière plus fonctionnelle, notamment la pièce de l’office et sa cuisine.

L’office et sa cuisine
L’office possède une grande cheminée monumentale, ses fenêtres s’ouvrent sur la vallée. Le plafond est à la française avec de très belles poutres. Le sol est couvert de carreaux à motifs géométriques. Une cuisine aménagée est attenante. Un escalier d’accès permet depuis l’office de se rendre à l’étage du corps de logis .

Premier étage
La bibliothèque
Parfaitement conçue pour accueillir des chercheurs, avec sa grande table de lecture à retour en arcatures, ses potences à panneaux de présentation, ses huits tabourets et son escalier adapté. Ses meubles sont en chêne doré de Hongrie, son sol de tomettes de terre cuite. Son attrait réside dans le vitrail de François de Montmorency et de Guillaume, respectivement « sire de la Rouche Pot, fiz de Guillaume et Anne Pot 1522 » « Chambellan du Roi 1484 (La Roche Nolay) », comme les phylactères du vitrail l’indiquent.

La chambre du seigneur
Elle est parée d’un décor sophistiqué : sur fond rose, les initiales S pour Sadi et M pour Madeleine, en rouge, alternent avec une branche stylisée verte. Les motifs sont disposés en quinconce sur tous les murs. En partie basse, une frise représente une fausse draperie jaune à rayure rouge sur fond vert. Les solives du plafond sont émaillées d’une abondance de motifs géométriques et réalistes, avec à chacune de leur extrémité, des poutres sculptées, des animaux fantastiques, reptiles, chimères, une bonne partie du bestiaire médiéval. On retrouve cette abondance de motifs dans un grand nombre de pièces du château.

La chapelle haute
Cf salon-mezzanine sur le plan du 1er étage
Dotée d’une voûte peinte lambrissée et d’une hauteur exceptionnelle elle est riche en décorations diverses. Les encadrements de fenêtres donnant sur la chapelle haute sont imposantes. Chaque fenêtre est surmontée d’une archivolte avec une frise sculptée polychrome dessinant des végétaux et devise. Son sol est losangé de couleur vert, jaune et rouge. Deux grandes toiles marouflées agrémentent les deux pignons de la salle. Elles sont l’œuvre du décorateur Charles Lemeire (la Madeleine à Paris, la Basilique de Fourvière à Lyon). L’une, consacrée à la première épouse de M. Carnot, et inspirée d’un poème de Philippe Pot. « En la forêt de longue attente », est traversée par une rivière, le colonel sous les traits d’un chevalier fait signe à son épouse allongée sur l’autre rive. Deux anges portent des messages aujourd’hui presque effacés porteur de mélancolie et d’espoir. L’autre toile évoque sa femme en deuxième noces. Le couple est représenté avec leur fils et leur belle-fille, M. Carnot en chevalier, sa femme en muse de l’histoire, Clio. Ce décor exalte la famille et le savoir. Ce dernier est représenté sous la forme d’une fontaine ou source d’Hippocrène.

La Chambre des enfants
Elle est entièrement peinte et ornée de motifs variés empruntés au répertoire décoratif médiéval et bourguignon (le briquet de la Toison d’or). La cheminée est incorporée aux murs courbes de la tour. Sur son linteau : une charmante frise de paysans médiévaux se tenant la main. Le sol est composé d’un carrelage orné à la fois des blasons et des devises des deux principales familles propriétaires du château : les Pot et les Carnot

Trois chambres
Un escalier d’accès permet depuis l’office de se rendre à l’étage du corps de logis et donne accès à trois chambres. Dans l’une d'elles, des toilettes ont été installées. Une salle d’eau y est attenante. Des tomettes recouvrent le sol de l'une des chambres tandis que les deux autres ont été recouvertes d’un parquet. Une frise peinte de couleur bleu ou verte souligne les corbeaux soutenant les plafonds à la française.

La Tour Marlot
La Chambre Dagobert
Elle est aménagée avec un lit à baldaquin reposant sur un sol de tomettes de terre cuite. Ses fenêtres sont typiques de l’époque médiévale c’est-à-dire comportant des coussièges sur lesquels on peut admirer le paysage alentour. Les plafonds sont à poutres apparentes.

La chambre à la légende
Ses murs sont tapissés d’une tenture de l’époque. Sa cheminée est entièrement peinte avec une ornementation polychrome faite des armoiries de la famille Pot, encadrées d’un large motif végétal et d’un arc en accolade polylobé. Sur l’entablement, les devises peintes : « A la belle » et « Tant elle vaut ».

La chambre chinoise
Elle rend hommage à Sadi Carnot (1837-1894 - père du colonel Sadi Carnot), futur président de la République (mort assassiné par l’anarchiste lyonnais Caserio).

La Tourelle de la Vierge
A ces différentes salles et chambres s’ajoutent des éléments remarquables et notamment dans la Tourelle de la Vierge, un escalier en colimaçon, bel ouvrage en pierre de taille avec une balustrade à motif tréflé ajouré surmonté d’une voûte d’ogives nervurée. Chaque clef de voûte porte un écusson différent représentant les familles ayant détenu le château. La voûte repose sur des culots dans les angles et sur une colonne torsadée centrale.

Le parc
Il s'agit d'un domaine de bois, de taillis landes, prés, friches et terres formant 27ha 60a 39ca. La pente y est faible sur la plus grande partie, mais est très prononcée sur l’extrême sud du domaine. Une carte des arbres remarquables a été établie, elle est disponible sur demande uniquement. Les essences concernées sont des cèdres, des tilleuls, des charmes, des séquoias, un cerisier Sainte Lucie, et enfin des marronniers. Leurs emplacements que nous ne détaillerons pas sont repérés grâce à cette carte. Des travaux de tailles sont réalisés en temps voulu de manière tout à fait régulière. En complément de ces arbres remarquables faisant l’objet d’une attention soutenue, les autres essences sont des feuillus et des pins noirs.

Les dépendances
Les écuries dans l’enceinte du château
Composées de deux stalles avec une sellerie, elles sont en excellent état, avec un plafond à poutre. A l’étage se situent d’anciennes chambres mansardées. La toiture est en tuiles plates vernissées percées de lucarnes. Un atelier est attenant à ces écuries.

La tour Porée
C’est un bâtiment utilisé comme maison de gardiens avec deux chauffages centraux et une bonne mise en sécurité de l’électricité. Une chaudière à bois et une chaudière à fuel ont été installées, la première en 1991, la seconde en 1992. Ele est composée au rez-de-chaussée d’une chaufferie et d’un garage, au premier étage d'une cuisine et un salon, au second étage, de deux chambres. Une passerelle couverte surplombe la voie principale d’accès direct au château.

Les communs
Un bâtiment de deux niveaux en moellons et pierres apparentes a été rénové très récemment avec dans l’un de ses angles une petite sculpture en cul de lampe représentant la tête d’un personnage non connu. Trois grandes portes charretières ordonnent la façade avec deux portes plus petites. La couverture est en tuiles plates bourguignonnes et percée de lucarnes.

Dernière modification
8 avril 201421:52:15
Auteur du dernier changement : jeanclaude
Prénom(s) Nom de famille Sosa Naissance Lieu Décès Âge Lieu Dernière modification
564 1 514 50 mardi 8 avril 2014 21:52
Prénom(s) Nom de famille Âge Prénom(s) Nom de famille Âge Mariage Lieu Dernière modification
Objets médias
Média Titre Individus Familles Sources Dernière modification
Sources
Titre Abréviation Auteur Publication Individus Familles Objets médias Notes partagées Dernière modification
Dépôts d’archives
Nom de dépôt d’archives Sources Dernière modification
Fournisseurs de données
Nom du fournisseur de données Individus Familles Dernière modification